- L’Occident (1901-1914)
« Revue mensuelle »
Paris. (255x165), br.
Dir. : Adrien Mithouard / Secr. de réd. : Albert Chapon
140 numéros en 140 livraisons du n° 1 (décembre 1901) au n° 140 (juillet 1914)
Part. : François-Paul Alibert, Maurice Barrès, H. Bidou, Jean de Boschère, Henri Brémond, R. Canudo, René Chalupt, Paul Claudel, Henri Clouard, Dante Alighieri, Maurice Denis, Edouard Ducoté, G. Ducrocq, [Félicien] Fagus, André Germain, Henri Ghéon, André Gide, Vincent d’Indy, Francis Jammes, Edmond Jaloux, Tristan Klingsor, Jules Laforgue, Guy Lavaud, Louis Le Cardonnel, André Lebey, Legrand-Chabrier, Herni Martineau, Eugène Marsan, H. Mazel, Francis de Miomandre, Adrien Mithouard, Albert Mockel, Charles Morice, Raoul Narsy, Paul Nothomb, Maurice des Ombiaux, Charles-Louis Philippe, Henri de Régnier, Jacques Rivière, Lucien Rolmer, Sandricourt, Jean Schlumberger, Jean Soury, André Suarès, Roubert de Souza, Louis Thomas, Paul-Jean Toulet, René Vallery-Radot, Jean-Louis Vaudoyer, Emile Verhaeren, Francis Viélé-Griffin, Tancrède de Visan, Willy, …
Ill. : […]
Bibl. : [ISSN : 1149-8250.
N’a pas paru en 1911.
Cf. Éditions L’Occident.
- Ernest Raynaud, La mêlée symboliste (1870-1890 - 1891-1903). Portraits et souvenirs, 2 t., Renaissance du livre, « Bibliothèque internationale de critique. Lettres et arts », 1918 ; rééd. A.G. Nizet, 1971, p. 458-460
« Il faut encore mentionner l’Occident, "revue spéculative, théorique, opérant, un peu à l’écart et dans l’absolu", dirigée par Adrien Mithouard, dont le but était de proclamer la supériorité du génie celtique et d’imposer à tous la conviction que la fleur de la civilisation française s’était épanouie au moyen âge.
Adrien Mithouard menait de front la politique et les lettres et se montra aussi résolu homme d’action qu’excellent poète. [Il était président du conseil municipal, lorsqu’éclata la guerre. On sait qu’au moment où les Allemands, parvenus aux portes de la Capitale, menaçait de l’envahir …]. "La revue l’Occident qui vient de se fonder, disait le faire part de naissance (décembre 1901), inscrit parmi ses collaborateurs : MM. Adrien Mithouard, Vincent d’Indy, Maurice Barrès, Viélé-Griffin, Charles Morice, Edmond de Bruyn, Alphonse Germain, Louis Le Cardonnel, Raoul Narsy, Henri Mazel, Jean Baffier, Louis Rouart, Baragnon, Henry Bidou, René de Castéra, Maurice Denis, P. Valéry, Z. Marcas, Willy, André Lebey, Charles Brun, Tristan Klingsor, Fernand Lacroix, G. Rémond, de Miomandre, Albert Chapon, Mortimer, etc, etc.
Ce groupement représente un nouvel état d’esprit, audacieux, indépendant, rationnel et constructif, qui prétend reconquérir sur le flottement des idées et sur les impressions dispersés d’aujourd’hui, la sécurité positive que procure une forte doctrine".
Sa publication mensuelle dura jusqu’en juin 1914 et ne cessa qu’a l’ouverture des histilités. Luxueusement imprimée en caractère Grasset, elle avait ses bureaux 17, rue Eblé. Elle fit paraître une collection d’ouvrages, chefs-d’œuvre de typographie, parmi lesquels je signalerai : Sainte Julie, l’Amour sacré de F. Viélé-Griffin ; Rayons de miel, de Francis Jammes ; les Muses, de Paul Claudel ; Images de la grandeur, d’André Suarès, qualifié par l’un de ses admirateurs de "lyrique du nihilisme"".
Cette revue se voulait intégralement "celtique" et avait en horreur le mot "latin" qu’elle assimilait à celui de "rastaquouère". C’était là sa caractéristique. »
- Sophie Basch, « Noir et blanc contre polychromie, art gothique et art impressionniste : la revue L’Occident (1901-1914) face à l’antique », Revue d’Histoire Littéraire de la France, n° 2, 2007, p. 449-468
[BnF : MICROFILM M- 499 / 8- Z- 5480]