- L’Olivier (1912-1914)
« Revue de Nice »
Nice (15, avenue de la Gare, [06000]). In-8 (187x141), br.
Dir. : / // Comité de réd. : Bernard Barbery, Lionel Baudoin, Henri Bertrand, Joseph Levrot, Frédéric Monier, Albert Oriol / Questions d’Art : Paul Audra
[27] numéros en 27 livraisons du n° 1 (janvier 1912) au n° 7 (juillet-août 1914)
Part. : J. Ageret, Bernard Barbery, Marie Bashkirtseff, Lionel Baudoin, Marcel Benoit, Henri Bertrand, Président de Brosses [Charles de Brosses], Gustave Courbet, Alexis Danan, Eugène Delacroix, J. Ferrier, Guyau, Joseph Levrot, Jean-François Millet, Frédéric Monier, N***, Albert Oriol, Jules Renard, Le Sagittaire, Jean Sansterre, Renée d’Ulmès, Paul Verlaine, …
Ill. : Paul Audra (couv.), Maurice Gaillard (ornements typographiques), …
Bibl. : [ISSN : / . Impr. du Commerce [P. Lersch et A.-N. Emanuel] (Nice).
Dépositaire « À Paris, chez Eugène Figuière &Cie, Editeurs, 7, rue Corneille ».
« L’Olivier est entièrement indépendant. La plus large liberté est laissée à ses collaborateurs, qui demeurent seuls responsables de leurs écrits. Tous droits de traduction et de reproduction réservés. » / « L’Olivier paraît 10 fois par an. Abonnement : 12 fr. par an (Etranger : 15 fr.) Prix du numéro : 1 fr. 25. Il est fait un tirage de 25 exemplaires numérotés sur Japon. Prix : 25 fr. par an. Des avantages spéciaux seront réservés aux abonnés. »
- Collection André Vasseur, p. 68
[BnF : 8- Z- 19673]
[3e année]
- L’Olivier, n° 3, mars 1914 [60 p. / p. 131-196]
Président de Brosses, Sur la route d’Italie (p. 133-138),
Renée d’Ulmès, Les disparus. Souvenirs sur Marcellin Desboutin (p. 139-144),
Jean Sansterre, Dernière lettre, poème (p. 145-148),
Bernard Barbery, Sur le plagiat (p. 149-155),
Alexis Danan, Les jeunes turbans Algériens (p. 156-163),
N***, La situation dans l’Inde française (p. 164-166),
Marcel Benoit, Une réception dans le Bled (p. 167-176),
Marie Bashkirtseff, Lettres inédites (p. 177-179),
[Flèches] Jules Renard (p. 180-185), Le Sagittaire (p. 186),
[Opinions]
Henri Bertrand, Des hommes nouveaux (p. 187-188),
Frédéric Monier, La question de l’Ulster (p. 188-189),
[Revue des Revues] La Vie / Le Parthénon / La Renaissance Contemporaine / Les Marges / Le Temps Présent / L’Art Décoratif / La Renaissance / Les Cahiers du Centre / Marseille Université / L’Île Sonnante / Le Mail / La Revue Roumaine / [Accusé de réception : Le Quadrige / Miscellanées / L’Essor / Le Vitriol / La Flora / L’Antivivisection / Le Lyceum / Les Hommes du Jour / Revue du Traditionnisme français et étranger / Le Parvis.
Ill. : Paul Audra (couv.), Maurice Gaillard (ornements typographiques).
Note(s) :
« La Vie
Son numéro du 20 décembre contient 8 lettres inédites de Louise Ackermann adressées, entre 1861 et 1872, à Ernest Havet. Ces lettres sont datées de Nice et deux d’entr’elles sont particulièrement intéressantes au point de vue local : l’une apprécie de façon sévère, je dirais même blessante, le caractère des Niçois, l’une plus modérée, contient une description pittoreesque de leurs usages. Elle mérite d’être reproduite : "Nice, ce 6 juillet 1871 (Avenue de la Gare, maison Bianchi), … Je ne vois absolument personne ici et j’y suis livrée à mes réflexions solitaires, seulement je puis penser d’après ce que je vois que le peuple ne s’y occupe guère de politique. Il suit les processions avec enthousiasme. Les cierges, les banderolles, les ciboires, et autres ustensiles, ainsi que les idoles portées à dos d’homme, les transportent de plaisir. Il n’est cependant pas fanatique, les prêtres même sont de bons enfants. La haine contre les bourgois n’existe pas non plus. Le paysan aime son propriétaire, qui est son banquier naturel ; il l’appelle son maître, ne lui parle qu’à la troisième personne, avec tout le respect possible. Toutes les classes vivent ici en bonne intelligence et comme en famille. Dans la ville, il y a bien un parti séparatiste qui essaie de se remuer, mais qui fait peu de besogne. Le peuple chante, s’amuse, flâne dans les cafés, dort une partie du jour, et se promène une partie de la nuit sur la plage, humant délicieusement, selon qu’il souffle tout à tour, tantôt la brise marine, tantôt le vent de la montagne. Personne ne semble se doutait qu’ailleurs des compatriotes se haïssent et s’entretuent" ».
(n.s., « Revue des revues : La Vie », L’Olivier, n° 3, mars 1914, p. 190).
- L’Olivier, n° 6, juin 1914 [ p.]
- L’Olivier, n° 7, juillet-août 1914 [ p.]